Motivation de l’équipe en berne ?

Il arrive toujours un moment dans toute équipe, où pour toutes sortes de raisons, la démotivation s’installe. Les symptômes sont souvent les mêmes : absentéisme qui augmente, réunions difficiles à mener, bruits de couloirs qui s’amplifient, personnes qui entrent en burn-out, tensions, conflits entre les personnes ou avec le responsable etc.

Derrière ces symptômes se cachent de multiples causes possibles, qu’il est nécessaire de diagnostiquer sans tarder.

Certains responsables pratiquent la politique de la « tête dans le sable » et ne veulent rien voir ni entendre. Le diagnostic pour eux est clair : les équipes ne comprennent rien, elles font de la résistance et ne sont que des bras cassés qui manquent de compétence. Il faut mater les fortes têtes, seul un contrôle renforcé permettra de retrouver l’efficacité dans le travail et de mettre tout le monde face à ses responsabilités etc.

Ce sont des réactions certes, un peu caricaturales, mais qui ne sont pas si rares que cela. Bien sûr, à froid, chacun comprend que ça n’arrange rien et ne fait en fait qu’empirer le mal. Sans en être vraiment conscients, ces responsables deviennent toxiques d’abord pour eux-mêmes, mais aussi et surtout et pour leur équipe. Ils sont d’ailleurs souvent eux-mêmes imbriqués dans une chaîne de responsabilités du même style et dans une situation de mal-être de laquelle ils ne savent pas par où et comment se sortir.

Il y a aussi des responsables parfaitement conscients du malaise qui s’est petit à petit et souvent insidieusement installé et qui se rendent compte qu’ils ont besoin d’un regard extérieur pour y voir plus clair.

Dans tous les cas, cela demande du courage. Il faut oser poser un vrai diagnostic. Oser, parce que je ne connais pas grand monde qui n’est pas anxieux à l’idée que son médecin lui annonce la présence d’une maladie grave. Mais pratiquer l’automédication, sans connaître le plus précisément possible la maladie dont on souffre peut se révéler ravageur pour la santé, tout comme peut l’être l’établissement d’un faux diagnostic.

C’est pourtant à ce seul prix que pourra renaître l’entrain du responsable et la motivation des équipes, source de plaisir, de bonheur et de bien-être, avec comme conséquence une efficacité renouvelée dans le travail.

Comment établir un bon diagnostic ? A suivre…

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